LES
LIVRES
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L’anarchiste
Xavier Bekaert |
Un nouvel héros est né.
Son nom ? Anarky ! (En anglais « anarchie » s’écrit
« anarchy » et se prononce « anarky ».) « Le pouvoir corrompt ! Xavier Bekaert & Divers épisodes sont réunis dans l’album : Batman : Anarky, Detective Comics, 1999. |
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Au pays de la cloche fêlée, tribulations d’un
Cochinchinois à l’époque coloniale, Ngo Van, Montreuil, L’Insomniaque, 2000,
240 p. |
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Votre révolution n’est pas la mienne
T. D. |
Votre révolution n’est pas la mienne, François Longchampt et Alain Tizon,
Arles, éditions Sulliver, 1999, 174 p., 95 F. Faut pas le rater, ce petit livre-là, qui restera invisible tant il ne rapporte rien aux poseurs de la pensée critique et aux bureaucrates de la politique ou des affaires avec lesquels ils dînent en ville : nuisible à leur propagande, les journaux n’en parleront pas. Les auteurs font preuve de cette belle santé, de cette indispensable honnêteté et de cette grande joie qui manquent trop aux contempteurs savants des mœurs de ce siècle : refusant de « renoncer aux espoirs que de tout temps les peuples ont mis dans les révolutions », ils jugent que c’est le moment d’en « réapproprier le contenu passionnel et humaniste ». Plutôt que se laisser paralyser par ce « c’est toujours plus compliqué » bien pratique pour les rentiers de la pensée qui réclament vingt ans pour être sûrs et ne jamais agir, les auteurs reviennent à l’humanisme de leurs rêves du grand Mai sans être gênés que ceux-ci aient été depuis travestis par la nouvelle idéologie des classes dominantes, mise au service du renouveau du capitalisme. Tournant le dos aux tons apocalyptique ou prophétique qui furent les attributs des élitismes révolutionnaires, ils parcourent avec lucidité les acquis comme les régressions de ces trente dernières années, les valeurs (courtoisie, politesse, idéaux des Lumières, etc.) sacrifiées sur l’autel de la radicalité critique, les pièges où trop d’acteurs importants sont tombés. Fraîche est la démonstration – et dans une belle langue. Ainsi l’attaque de ce « conformisme libertaire » convenant si bien aux « feignants de la tête... bardés de toutes les certitudes qui sont les plus utiles à fuir la réalité... adeptes des solutions les plus irréalisables, les plus faussement naïves et les plus provocatrices pour l’assurance qu’ils en tirent que jamais personne n’aura le culot ou la folie d’exiger d’eux qu’ils les mettent en pratique, certains par là de goûter éternellement ce confort de l’extrémiste qui fait leur délice. Ceux-là – si facilement repérables dans l’espace public – se payent le luxe de cultiver l’irresponsabilité à visage découvert. » N’évitant pas d’égratigner leurs plus chers modèles (Debord, le situationnisme et l’Encyclopédie des Nuisances), c’est surtout avec les poncifs « révolutionnaires » que les auteurs sont les plus mordants : « Il est bien entendu que toute norme est oppressive, toute autorité liberticide, que les minorités sont toujours opprimées, que les femmes et les homosexuels sont porteurs d’un potentiel de subversion, que les immigrés sont nos frères en révolution, que l’amour est toujours subversif... que les jeunes des banlieues sont des résistants à l’ordre établi, etc. » Enfin, gardons le diagnostic sans haine de la maladie dont nous mourrons et dont il convient de guérir au plus vite : ce nouveau modèle d’hommes et de femmes créés par la bourgeoisie, aussi tristement que « réellement adaptés à notre époque ». T. D. |
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L’ordre moins le pouvoir Miguel Chueca |
L’ordre moins le
pouvoir. Histoire et actualité de l’anarchisme, Normand Baillargeon, Agone,
Marseille, 2001, 160 p., 55 F. Les journalistes aiment titrer, à intervalles réguliers, sur le « retour des anars », en s’étonnant de ce que ces gens qu’on a enterrés maintes et maintes fois, sans fleurs ni couronnes, aient encore l’œil assez vif et le pied plutôt sûr et, en somme, l’insolence de vivre encore. Il faut convenir quand même que, toutes anecdotes journalistiques mises à part, le mouvement libertaire – et, au premier chef, le français – semble voué en effet à connaître une sorte de vie cyclique, faite de flux et de reflux, de périodes fastes et d’époques déprimantes – ces dernières plus fréquentes, hélas, que les premières –, qui donne l’image d’une sorte de mouvement-phénix, toujours à demi moribond et toujours renaissant de ses cendres. Ce n’est pas faire preuve d’un optimisme irraisonné que de dire que, en ce moment, nous sommes plutôt dans le haut de la vague et qu’on assiste incontestablement à un regain des idées et de la présence libertaires, plus fort sans doute que celui qui accompagna l’après 1968, qui profita surtout aux mille et une chapelles du marxisme-léninisme. De cela témoigne la floraison, ces dernières années, des couleurs rouge et noire dans les manifestations de rue – en France et ailleurs – et, bien sûr, l’apparition et la consolidation de la CNT, dont la belle réussite de la semaine Pour un autre futur de mai 2000 n’est qu’un signe parmi beaucoup d’autres. On peut voir un témoignage de plus de cette « renaissance » dans l’éclosion, après 1995, d’une série de revues et de publications diverses – liées ou pas au mouvement libertaire organisé – qui succèdent à la triste désertification des années 80.1 C’est de ce regain que participe aussi, sans conteste, la toute récente parution du vade-mecum du Québécois Normand Baillargeon, l’Ordre moins le pouvoir. Histoire et actualité de l’anarchisme, aux éditions Agone, dans la collection Mémoires sociales, dirigée par Charles Jacquier. Dans son avant-propos, celui-ci indique que cet opuscule est destiné en priorité aux jeunes lecteurs, qui y trouveront sans nul doute une bonne présentation de l’histoire et des doctrines de l’anarchisme, dans toute leur richesse et leur diversité. L’ouvrage est d’autant plus le bienvenu qu’il n’existait plus rien de tel depuis le petit livre (l’Anarchisme) que Daniel Guérin consacra au même sujet il y a maintenant plus de trente-cinq ans. D’une certaine façon, on peut considérer l’Ordre moins le pouvoir comme une prolongation ou une mise à jour de ce dernier, puisqu’on y trouve des références à des œuvres absentes – et pour cause – chez D. Guérin, principalement celles des deux théoriciens les plus connus de l’anarchisme contemporain, Murray Bookchin et Noam Chomsky 2, auxquels il convient d’adjoindre quelques autres auteurs, bien moins connus mais pas moins importants, tels les économistes Michael Albert et Robin Hahnel 3. Étant donné le format du livre et son ambition, tout autre qu’encyclopédique, il serait évidemment trop facile de reprocher à son auteur certains de ses choix, et en particulier d’avoir fait la part trop belle à la tradition qu’il connaît visiblement le mieux, celle de la pensée libertaire américaine. En l’occurrence, le grief serait d’autant plus justifié que cette tradition s’éloigne sensiblement, par son pragmatisme 4, de celle que nous connaissons ici. Cependant, il convient d’avoir à l’esprit que le petit livre de N. Baillargeon a été publié à l’origine pour un public d’outre-Atlantique et que, par ailleurs, l’auteur a tenté – malgré les limites du genre – de dresser un tableau, le plus complet possible, des différentes écoles et tendances de l’anarchisme, où entrent aussi bien la tradition individualiste que l’anarchosyndicalisme, sans oublier l’apport libertaire au combat féministe. En revanche, on est en droit de regretter la présence de quelques à-peu-près – voire d’erreurs – très évitables dans un ouvrage aussi bref, pour ne rien dire de certaines affirmations qu’on peut juger pour le moins discutables 5. Le principal reproche que je ferais, pour ma part, au livre de N. Baillargeon porte sur le chapitre qu’il consacre à la théorie critique des médias, telle qu’elle a été élaborée par N. Chomsky et Edward S. Herman dans Manufacturing Consent ou Necessary Illusions. Quel que soit l’intérêt des ouvrages dans lesquels ces deux auteurs se sont attachés à mettre en évidence l’existence d’un « modèle de propagande » au sein des médias américains – qu’on tient, bien à tort, pour les plus « libres du monde » –, il me paraît plutôt abusif de laisser entendre qu’on serait là en présence d’une sorte de critique anarchiste des médias, sous prétexte que l’un des signataires de ces ouvrages se réclame depuis toujours de la tradition libertaire. En revanche, il me semble bon que l’auteur ait réservé quelques pages pour faire justice des positions de cette famille d’idées qu’on qualifie d’« anarcho-capitaliste », et dont les principaux représentants (David Friedman, Murray Rothbard et Robert Nozick, le plus connu de tous en Europe) se trouvent aux États-Unis. Contre tout ce que croient ces idéologues, l’auteur signale que l’anti-étatisme est certes un des éléments les plus caractéristiques de l’anarchisme mais qu’il est indissociable, dès le tout début, d’une passion égalitaire évidemment incompréhensible à ces ultra-libéraux (« libertariens ») 6 qui, dit Baillargeon, « cautionnent toutes les inégalités, y compris celles qui installent ou perpétuent les plus violentes injustices » (p. 134), au point même de défendre la légitimité de l’esclavage, au nom du « droit » de chacun d’aliéner – ne serait-ce qu’à titre provisoire – sa propre liberté. Dans la rubrique « économie » de son vade-mecum, l’auteur rappelle d’ailleurs que, à mille lieues des partisans de l’« anarcho-capitalisme », les anarchistes ont toujours réclamé que « les individus disposent, sur le terrain de l’économie, de la même liberté et de la même égalité qu’ils revendiquent dans toutes les autres sphères d’activité humaine » et que, « dès le xixe siècle, (l’anarchisme) fut autogestionnaire et refusa de toutes ses forces ce qu’il appelait l’esclavage salarial » (p. 94). Un des principaux apports de ce petit ouvrage est, à notre sens, la présentation qu’y fait son auteur des thèses élaborées par les économistes « radicaux » américains cités plus haut (Michael Albert et Robin Hahnel), qui mériteraient d’être enfin connues en France – et, plus largement, en Europe – de tous ceux qui continuent de défendre le principe d’une économie socialiste et libertaire, aussi éloignée du présent modèle « unique » de l’économie de marché que du défunt « socialisme » bureaucratique. Ces deux auteurs ne font pas mystère, du reste, de tout ce que leur projet – dit d’« économie participative » – doit à l’héritage de l’anarchisme et du communisme de conseils. Bien qu’il ne s’appesantisse guère là-dessus, le choix fait par l’auteur de donner de l’anarchisme l’image la plus complète et la plus riche possible a pour contrepartie de mettre en évidence les clivages qui existent au sein de la tradition libertaire, pas seulement celui qui a pu séparer autrefois les tenants de l’individualisme libertaire – dont il faut bien convenir qu’il ne reste pratiquement plus rien aujourd’hui – de ceux qui se firent les propagandistes de la nécessité de l’organisation sociale, mais aussi celui qui oppose à présent les défenseurs du municipalisme libertaire prôné par Murray Bookchin, fondé sur la constatation du « dépassement » de la lutte des classes dans les sociétés « avancées », à ceux qui continuent de croire à son importance et misent sur la possibilité d’une re-création du syndicalisme révolutionnaire 7. Si l’auteur n’a pas souhaité aborder des problèmes de ce genre, il n’en signale pas moins, en conclusion, les principaux obstacles auxquels se heurtera par force le mouvement libertaire s’il prétend sortir enfin, et durablement, de la tour d’ivoire où il se tient depuis des lustres. Il s’agit, à ses yeux, de la double tentation du « life style activism » – de l’« anarchisme du style de vie », qui repose sur le renoncement à changer le monde pour ne s’occuper que de se changer soi-même – et du choix d’un purisme sourcilleux qui, au nom des principes, conduit à une autre forme sociale d’abstention, guère moins nocive que la première. On ne voit pas comment on pourrait donner tort là-dessus à N. Baillargeon, mais cet auteur doit bien savoir que ce double écueil existe pratiquement depuis la naissance de l’anarchisme et que, quelque conscience qu’ils en aient eu depuis le début, les libertaires n’ont jamais trouvé moyen d’y échapper. Il faudra pourtant que nous soyons capables de faire face à ces difficultés, et à quelques autres 8, si nous voulons mettre à profit la situation nouvelle créée par ce que le préfacier de l’Ordre moins le pouvoir appelle la double faillite du socialisme d’État, sous ses avatars social-démocrate et léniniste, dans laquelle il perçoit une chance historique pour le mouvement anarchiste de sortir de sa « marginalité chronique » et la possibilité de se constituer en « principale force de contestation et d’opposition » au capitalisme mondialisé 9. Néanmoins, si les héritiers du parti de Lénine ont montré à l’envi la profonde nocivité d’une « révolution » menée par en haut et que la social-démocratie a fait la preuve qu’on n’instaurait pas le socialisme par décret parlementaire, il reste encore à convaincre une majorité de gens que la société de « libres et d’égaux » que postule l’anarchisme dans toutes ses variantes – à commencer, bien sûr, par l’anarchosyndicalisme – est toujours possible, à un moment où la « démocratie de marché » passe pour l’horizon indépassable de la vie en société et où l’imaginaire du capitalisme pèse d’un poids plus lourd que jamais sur les consciences. Miguel Chueca 1. Parmi les publications libertaires apparues après 1995, je citerai – hormis Réfractions –, la revue de la CNT, les Temps maudits ; Débattre, publiée par AL ; Oiseau-tempête qui, sans être anarchiste au sens strict du terme, appartient sans aucun doute à la galaxie « libertaire ». 2. Ils le sont, comme on sait, à des degrés divers puisque Chomsky ne doit pas sa renommée à sa défense de la pensée et de l’action anarchistes, mais d’abord à son œuvre de linguiste et ensuite aux multiples ouvrages où il s’est livré à une critique sévère de la politique étrangère des États-Unis. 3. Sous le titre « Une proposition libertaire : l’économie participative », Normand Baillargeon avait donné dans la revue Agone une excellente introduction aux thèses de Michael Albert et Robin Hahnel. Tous ceux de nos lecteurs qui désireraient aller plus avant dans la connaissance du modèle dit d’économie participative – en anglais, « participatory economics » ou « parecon » – trouveront toutes les informations nécessaires sur le site www. parecon.org. Cf. l’article dans cette revue. 4. On regrettera, à ce sujet, que l’auteur adopte le point de vue ultra-pragmatique qui est aujourd’hui celui de Noam Chomsky, sans même se référer aux critiques qui lui ont été adressées dans le mouvement libertaire américain, dont nous nous étions fait l’écho dans un compte rendu du numéro 27 de l’Anarcho-Syndicalist Review, éditée par des militants des IWW (cf. les Temps maudits, n° 8, pp. 85-87). 5. Je pense surtout à ce qualificatif d’« alternatifs », appliqué à des syndicats comme les SUD et la CNT, qui reposent sur des principes de fonctionnement et d’organisation fort différents. Au rang des erreurs, je noterai celle qui a été commise sur le nom de Sam Dolgoff, un militant connu des iww aujourd’hui disparu, qui est nommé deux fois Sam Goldoff ; quant au pédagogue anarchiste Ferrer y Guardia, il se voit affublé d’un prénom italien (Francesco) qui n’était pas le sien. Plus grave : on se réfère (page 111) à un attentat commis, en 1907, contre un certain Alphonse III – la faute est reprise dans l’index des noms propres – qui, à cette date, était mort depuis des siècles. À ces quelques erreurs, facilement rectifiables et qui n’affectent pas la valeur du petit livre de N. Baillargeon, j’ajouterai cette remarque, dont la cocasserie a échappé aux correcteurs, où l’auteur écrit (p. 74) que Voline aurait répondu par avance à Lénine dans une phrase où figure une allusion au nazisme, qui prouve que ladite phrase a été écrite bien après la mort du leader bolchevik. 6. L’adoption du terme « libertarian » de la part d’idéologues qui sont à des années-lumière des présupposés essentiels de la tradition libertaire s’explique essentiellement par le fait que celle-ci est peu connue aux États-Unis et que, par ailleurs, le mot « liberal » y est synonyme de « progressiste », de « gauche », d’« avancé ». 7. Là-dessus, on se reportera à l’intéressant ouvrage publié en 1994 par l’Atelier de création libertaire, Anarchosyndicalisme et anarchisme. 8. Parmi ces autres difficultés, il convient de signaler le fait qu’une partie de ce qu’on pourrait appeler le « programme » de l’anarchisme a été réalisée par les sociétés occidentales les plus « évoluées ». C’est en songeant aux avancées réelles qu’elles ont connues dans le domaine des mœurs, du droit des femmes, de l’éducation, etc., que João Freire a pu écrire un jour – de façon erronée, à mon sens – que l’anarchisme avait perdu, du coup, sa raison d’être historique. 9. On me permettra de ne pas suivre Charles Jacquier quand, à la fin de son avant-propos, il affirme que « l’anarchisme n’accèdera à la visibilité » que s’il parvient à « dépasser les clivages anciens » – j’imagine qu’il a en vue l’opposition avec le marxisme – et à renouveler « ses idées au contact des autres courants de la critique sociale (en particulier le communisme de conseils et le situationnisme) ». Je ne disconviens pas du tout de l’enrichissement que peut nous apporter une meilleure connaissance du courant représenté, entre autres, par Karl Korsch ou Paul Mattick – je n’en dirais pas autant du situationnisme – mais je doute que cela suffise au mouvement libertaire à retrouver l’audience qu’il a perdue là où il eut quelque importance ou, a fortiori, à trouver un écho là où il n’en a jamais eu : il n’est que de constater l’extrême faiblesse des groupes libertaires qui ont souhaité « dépasser » les vieux clivages pour s’en convaincre. |
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Histoire de l’athéisme Jacques Trémintin |
Histoire de
l’athéisme, Georges Minois, Fayard, 1998, 671 p. |
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De l’Histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire
Aimé Marcellan |
De l’Histoire du
mouvement ouvrier révolutionnaire, actes du colloque international « Pour un
autre futur », Éditions CNT-Région parisienne et Nautilus, 302 p., 100 F. |
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Anarchisme Marianne Enckell |
Anarchisme», revue Intervalles, Bienne, Suisse. 2001. ISSN 1015-7611. |
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Dal Cabaret alle Barricate La République des conseils de Bavière, C. J |
Dal
Cabaret alle Barricate, Erich Mühsam (a cura di A. Fambrini e N. Muzzi),
Milano, Elèuthera, 1999, 220 p., 24 000 lires. |
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La Politique étrangère des États-Unis depuis 1945 C. J. |
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La
Politique étrangère des États-Unis depuis 1945. De la guerre mondiale à la
mondialisation, Michel Allner et Larry Portis, Paris, Ellipses, 2000, 160 p. Alors que la « mondialisation » est au centre de tous les débats et entraîne de profonds changements dans les rapports économiques entre les États, la politique étrangère des États-Unis est, comme le soulignent les auteurs, « un sujet qui nous concerne tous ». En effet, seule une connaissance de l’intégration économique et politique qu’elle impose permet de comprendre les mobiles et les objectifs des États-Unis. Le moyen le plus simple et le plus sûr de les discerner passe par un examen de l’évolution de la politique étrangère de ce pays depuis 1945. Les auteurs commencent par examiner les fondements de la politique étrangère américaine et le nouvel ordre mondial issu de la Seconde Guerre mondiale. De nouvelles institutions internationales structurent l’économie (création du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale), tandis que sont appliquées les modalités stratégiques du plan Marshall pour la reconstruction des économies européennes dévastées par la guerre et la crise économique des années 30. La doctrine Truman, répondant au pragmatisme cynique de Staline en Grèce, lançait les États-Unis dans « une politique constante d’ingérence dans les affaires d’autres États souverains » 1. Une fois le cadre posé, les auteurs suivent l’évolution de la politique étrangère des États-Unis de la guerre froide à nos jours, notamment lors de la guerre du Vietnam et de la réorientation qui en découle jusqu’au retour du rôle de gendarme de l’ère Reagan et l’hégémonie mondiale qui suit l’implosion de l’URSS. Une large place est faite au rôle des médias nord-américains comme acteurs de premier plan sur la scène internationale et la gestion politique et militaire de l’information qu’elle entraîne. Connaître l’évolution de la politique étrangère des États-Unis sur la longue période permet également d’éclairer les débats actuels entre ceux qui pensent que l’on s’achemine vers un Empire transnational du capitalisme et ceux qui continuent à réfléchir en termes de conflits inter-impérialistes. C. J. 1. Lire Noam Chomsky, De la guerre comme politique étrangère des États-Unis, Marseille, Agone, coll. Contre-Feux, 2001. |
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L’anarchisme a-t-il un avenir ? Marianne Enckell |
L’anarchisme a-t-il
un avenir ? Colloque international, Toulouse, 1999, textes réunis par Renaud
de Bellefon, David Michels, Mimmo Pucciarelli, Lyon, Atelier de création
libertaire, 2001. |
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Les Anarchistes russes, les soviets et la révolution de 1917 C. J. |
Les
Anarchistes russes, les soviets et la révolution de 1917, Alexandre Skirda,
Paris, Éditions de Paris-Max Chaleil, 2000, 350 p., 125 F. |
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