Réfractions

Revue de réflexion et de critiques anarchistes

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La revue est animée par un groupe de personnes mobiles (il y a eu des départs et des arrivées), dispersées géographiquement, qui constituent le collectif de rédaction. Ce collectif est responsable de l’organisation de la publication.


Il recouvre diverses sensibilités
qui s’inscrivent dans le cadre du projet indiqué par le sous-titre de la revue : recherches et expressions anarchistes, au pluriel ; les numéros peuvent donc comporter des points de vue différents, complémentaires ou divergents, qui ouvrent un débat.

Chaque numéro est coordonné par une commission interne au collectif, qui en assure la responsabilité. Le collectif se réunit deux fois l’an, pour déterminer, en fonction des interrogations, apports et propositions, les thèmes des numéros à venir.


Réfractions : Deux milieux différents, une ligne brisée. Réfractions de la lumière ou de l’onde magnétique. Ce qui brise, ce qui est brisé.

Réfraction et réfractaire ont une origine commune dans le latin classique refractum, supin de refringere : « briser ».

Refringere, alors, « briser » et « se réfracter » comme un rayon de soleil. En latin médiéval, frangere, duquel dérive fragari, est devenu transitif avec refragare, passant de l’idée active de querelle ou d’attaque à celle de résistance, de « ce qui brise » à « ce qui ne se laisse pas briser ». Le « briseur d’assiettes », le « querelleur », est appelé refractarius, qui a dû subir, pour le sens, l’influence de refragari : « voter contre », « être d’avis contraire ».

Réfractions, différentes manières de ne pas se conformer, de briser l’uniformité de la pensée établie.